Plusieurs facteurs...

1. Des raisons climatiques

À la rencontre des influences océaniques montagnardes du massif central et méditerranéennes, le climat est marqué par une saison automnale pluvieuse de type « averses cévenoles », caractérisée par des précipitations de courte durée mais de très forte intensité.

Après la sécheresse estivale, les pluies tombent sur un sol sec qui sature rapidement et favorise le ruissellement de l’eau.

Ces phénomènes climatiques engendrent de forte crues, responsables d’inondations et dégâts importants

2. Une morphologie « en entonnoir »

• L’eau s’écoule en amont sur de fortes pentes de roches dures imperméables.
• Elle arrive ensuite dans le lit étroit des gorges qui forme de véritables goulots d’étranglement ;

La vitesse d’écoulement des eaux s’accélère considérablement, provoquant la montée des eaux en amont.

3. Des facteurs artificiels aggravants

• Certains ouvrages de “protection” (remblais, enrochements, épis…) empêchent le courant de se dissiper (en s’étalant ou en se chargeant de matériaux) et augmentent sa puissance.
• L’extraction de sable et de galets prive la rivière de son “frein” naturel : sa charge sédimentaire.
• La déprise agricole entraîne l’abandon de zones de culture ou de pâturage. La végétation s’accumule, les bois morts encombrent le lit de la rivière et gênent l’écoulement des eaux.